Les élections legislatives en France ont marqué les esprits. En réponse au chaos ambiant, il est crucial pour nous -partageant les valeurs chevaleresques de l’Oppidum- est de continuer à nous instruire, à nourrir la relation à l'autre, et à être dans l’action. C'est comme cela que l'on reste dans une vie noble.
Les citadelles qui doivent émerger sont des espaces qui partagent les valeurs de l’Oppidum et qui rassemblent, à l’échelle locale, des collectifs organisés et harmonisés. Je vois des communautés qui se renforcent de façon organique un peu partout. C'est un phénomène qui doit se structurer philosophiquement pour durer.
Sur un plan individuel, j’ai officialisé l’approche du conseil en optimisation de vie. Je dédie mon été à un approfondissement de compétences liées au ‘temps long’ (c’est à dire les sciences qui s’occupent de ce qui dépasse l’échelle de notre vie) : Thermodynamique, astrophysique, histoire des religions et anthropologie.
Aujourd’hui abordons une question que je devine dans l’espace public et dont la réponse ne me satisfait pas:
Peut-on commenter le choix politique de notre pays d’origine, si l’on n’y vit pas?
C’est évidemment mon cas.
Je préfère répondre en prenant de la hauteur, car la hauteur est souvent plus juste.
Chacun possède une histoire de vie unique. Chacun a une pièce à apporter.
Vivre en France n’est pas l’assurance d’un patriotisme qui fasse grandir le collectif français.
Vivre à l’étranger n’implique pas que l’on disparaisse de la réalité nationale.
Beaucoup d’individus ont fait rayonner l’esprit français à l’étranger. C’est par l’échange et le voyage que l’on répand une image de notre identité.
L’esprit français, c’est la pensée, la parole et le comportement qui fait vibrer le mythe fondateur du pays. Vivre la tradition c’est savoir faire soi l’état d’esprit qui, par le passé, a bâtit ce qui est aujourd’hui la fierté d’une nation : L’infrastructure, la diplomatie, la création artistique (littérature, architecture, danse, musique, peinture…), la culture, le patrimoine agricole et culinaire etc.
Ce qui compte n’est donc pas forcément le lieu où l’on se trouve, mais le savoir-être, la façon dont on interagit avec le monde qui nous entoure.
Dans cette optique, la strate sociale ‘Oppidum’ c’est celle des individus qui, avec des vertu fortes, tâchent à être homme, femme, enfant, parent, citoyen national tout en étant citoyen du monde quand c’est nécessaire.